Point Commun n°109 - janvier 2019

22 L’AGGLO ET VOUS Stop aux dépôts sauvages ! P as joli à voir, ces poubelles qui débordent, ces cartons et sacs qui s’amoncellent près de conteneurs enterrés sans qu’on ait pris la peine d’en soulever le couvercle pour les placer dedans, à l’abri des regards. Ils sont pourtant làpour ça, ces conteneurs répartis dans l’agglomération en complément de la collecte des déchets en porte à porte. Cet été, période d’affluence touristique, force était de constater que la règle commune, celle qui contribue à la propreté et la qualité de nos espaces publics, n’était pas toujours respectée. On a vu de ces « débordements » en particulier dans le centre-ville de La Rochelle mais aussi parfois à Angoulins, à Saint-Vivien et ailleurs, des images qui ne valorisent guère ces rues, places et paysages auxquels nous sommes pourtant tous attachés. Il est temps de dire stop à ces dépôts sauvages et de faire preuve de fermeté. La collecte et le traitement des déchets sont un service rendu aux habitants par la collectivité. C’est aussi l’affaire de tous de maintenir l’état de propreté de l’espace public. On n’y laisse ni sacs poubelle, ni déchets à l’air libre. Cette nouvelle année qui s’annonce nous invite à rappeler certains fondamentaux et à faire preuve de fermeté. Texte : Aline Valdier • Photos : Julien Chauvet et Fred Le Lan Chaque commune mettra en place les actions qu'elle juge nécessaires pour responsabiliser ses habitants. Certaines ont déjà commencé. À La Rochelle, une brigade verte de 4 personnes sera ainsi mise en place au 2 e trimestre 2019 pour assurer la surveillance de l'espace public, sensibiliser aux gestes de propreté urbaine, et, si nécessaire, verbaliser. Un service complet de collecte Rappelons quelques principes et modes de fonctionnement. La collecte en porte à porte se fait partout dans l’agglomé- ration. Il y a bien sûr des horaires à res- pecter pour sortir les bacs et les sacs*. Il est important de spécifier ces horaires aux visiteurs qui louent un logement via Airbnb ou tout autre moyen, comme de leur indiquer où est le conteneur enterré le plus proche. La capacité de stockage de ces derniers est étroitement surveillée. Chaque conteneur est en effet équipé d’une sonde relayant par signal radio son état de remplissage. L’information parvient à un logiciel spécifique du ser- vice déchets, qui déclenche sa collecte lorsque le conteneur est plein. Ainsi un sac déposé à côté est souvent le fait d’une personne qui ne s’est pas donné la peine de vérifier si le conteneur était plein ou non ; un geste incivique que l’on n’est pas obligé d’imiter. Des tailles à respecter Les conteneurs enterrés sont très im- plantés dans les zones d’habitat col- lectif où l’on observe peu de déborde- ments. Ces conteneurs accueillent des sacs de 30, 50 et jusqu’à 80 litres, ce qui correspond aux usages des particuliers. Si des professionnels les utilisent, ils doivent fragmenter leurs déchets pour qu’ils entrent dans le réceptacle.

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