Point Commun n°113 - janvier 2020

Le PLH: une large vue sur l’habitat 18 LE DOSSIER V alidé pour une durée de six ans, le Programme Local de l’Habitat s’ajuste au fil des années en re- gard des évolutions de terrain, de même qu’il enclenche des actions au fur et à mesure de son avancement. Ainsi, de- puis quelques mois, une étude sur les logements vacants du parc privé est lan- cée sur le territoire. On estime que ces vacances s’y élèvent à 5,9 % du total du parc. Un pourcentage assez faible, si on le compare à celui de régions plus rurales dont les bourgs se vident, mais, compte tenu ici de la forte demande de logements, il est utile de mieux cerner la raison de ces vacances. L’étude doit déterminer quels outils pourraient ac- compagner et inciter les propriétaires à remettre sur le marché ces logements, si possible, à des prix accessibles. Se pose aussi dans nos communes litto- rales la question du logement touris- tique, qui est bien sûr nécessaire mais doit être régulé pour éviter de sous- traire trop de logements du marché de la location classique. Rénovation durable L’Agglomération s’intéresse par ailleurs à la qualité des logements neufs ou ré- novés. Les réglementations thermiques successives conduisent à la produc- tion de logements de moins en moins énergivores, voire neutres ou à énergie positive. La collectivité encourage bâtisseurs et rénovateurs dans ce sens (la plateforme technologique Le programme ne s’attache pas seulement à la répartition des nouveaux logements, il s’intéresse aussi à ceux qui sont vacants, à la qualité des constructions et des rénovations selon le cap « zéro carbone » que s’est fixé l’Agglo. Le PLH prend en compte les besoins des différentes catégories d’habitants. À VILLENEUVE, RÉNOVATION DISTINGUÉE Les 64 logements des « 500 », rue de la Convention à La Rochelle, ont réellement fait peau neuve. Ils dataient de 1974 et l’OPH de l’Agglomération, propriétaire des lieux, y a engagé un exemplaire chantier de réhabilitation. Les murs à ossature bois rapportés à la façade ont, entre autres, permis un vrai gain de performance pour atteindre 35 Kilo Watt heure d'énergie primaire par m 2 par an, soit trois fois moins de déperdition de chaleur qu’avant. La centrale photovoltaïque installée en sur-toiture et le remplacement de la centrale solaire thermique pour l’eau chaude complètent cette rénovation, récompensée en 2018 par un des trophées Promotelec. Ils distinguent des opérations liées à la transition énergétique dans le logement.

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