Point Commun n°114 - juillet 2020

POINT COMMUN LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE 21 N°114 UNE VRAIE DEMANDE DES CONSOMMATEURS ET DES RESSOURCES ALIMENTAIRES LOCALES DE QUALITÉ, QU’IL EST POSSIBLE DE VALORISER I l était essentiel d’aider les entreprises touchées par les conséquences du confinement . C’est ce que l’Ag- glomération a fait avec son plan local de soutien à l’économie et à l’emploi. Et c’est ce qu’elle continuera à faire, si nécessaire, en complément des dispositifs que pour- ront mettre en place l’État ou la Région Nouvelle-Aquitaine dans les prochains mois. L’urgence passée, il est aujourd’hui fondamental de réfléchir à une nouvelle forme de développement économique, basée sur une économie de proximité, plus respectueuse des hommes et de l’environnement, dans la droite ligne de notre démarche collective La Rochelle Territoire Zéro Carbone. Premières mesures Des inflexions étaient déjà en cours avant la crise. Sur le tourisme par exemple, une démarche de labellisation « Tourisme responsable » est lancée à l'échelle du territoire. Un fonds d’investissement La Rochelle Zéro Carbone a aussi été mis en place pour faciliter la création d’entreprises « propres », en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine. Ce fonds est adossé au dispositif régional Aquiti (Nouvelle-Aquitaine Amorçage) chargé de financer des entreprises innovantes du territoire néo-aquitain par des prêts à 0 %. Des mesures pourraient également être prises pour favoriser les circuits courts sur le territoire, en particulier pour la restauration collective. La crise a montré qu’il y a une vraie demande des consommateurs et des ressources alimentaires locales de qualité, qu’il est possible de valoriser. Les producteurs locaux ont en effet joué un rôle primordial pendant le confinement. Rebondir de manière responsable « Nous avons des fondamentaux très bons qui faciliteront notre résilience » , estime le Président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Notre tissu économique, essentiellement constitué d’entrepreneurs locaux, nous met à l’abri d’éventuelles délocalisations décidées par des grands groupes. Sur le tourisme, « le territoire est naturellement attractif et n’est pas une destination « artificielle », comme peuvent l’être des parcs d’attractions par exemple » . Un autre facteur de résilience tient au fait que notre économie locale est diversifiée. Nous ne sommes pas dépendants d’un seul secteur d’activité. Un socle important d’entreprises est déjà engagé dans la transition écologique et économique. Tous ces facteurs pourraient aider l’économie locale à se reconstruire plus rapidement qu’ailleurs. « D’autant qu’il y a un esprit d’initiative fort sur notre territoire, une envie de prendre son destin enmain » . Ouvrir la voie à une économie résiliente et durable  Si la reprise doit être rapide pour éviter les conséquences sociales d’une économie à l’arrêt, elle doit aussi se nourrir des enseignements de la crise. Une crise qui a mis en lumière la nécessité d’adopter un modèle de développement plus vertueux.

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