Point Commun n°120 - janvier 2022

Où en est-on du coût de gestion des déchets ? « Il progresse fortement pour plusieurs raisons. D’abord du fait de l’augmentation générale du coût de la vie, le prix du carburant, celui des équipements… Aussi parce que la Chine qui traitait massivement les flux du recyclage a décidé de fermer ses portes. Conséquence : le prix des matières issues du tri, comme le verre ou le carton, a considérablement chuté et c’est une baisse dans nos recettes. Par ailleurs, nous sommes soumis à une forte augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes, la TGAP, appliquée sur chaque tonne de déchets enfouis ou incinérés. Bref, tout cela contribue à augmenter les coûts ». Dans ce contexte, comment équilibrer les comptes ? « Il faut savoir que, depuis 10 ans, le taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) est resté inchangé. La gestion des déchets relève d’un budget annexe au budget principal de la Communauté d’Agglomération, or un budget annexe doit être équilibré, c’est la règle. Pour ce faire, nous serons amenés à voter une hausse très légère de la TEOM de 2 % ». Que dit la Loi anti-gaspillage et pour l’économie circulaire, votée en février 2020 ? « La Loi AGEC nous impose de diminuer notre production de déchets de 15 % à l’horizon 2030. Pour notre territoire, cela doit se traduire par une baisse de 60 kg par habitant et par an. Il y va aussi de notre engagement à décarboner nos activités dans le cadre de la démarche La Rochel le Territoire Zéro Carbone. 16 LE DOSSIER Alain Drapeau Vice-président chargé de la collecte, du traitement et de la valorisation des déchets, Maire de Puilboreau