L’année 2024 a marqué la première année pleine pour la Direction du développement sous sa configuration actuelle. Sous l’impulsion du Directeur Général et d’un Conseil d’Administration partiellement renouvelé, des travaux d’envergure ont été menés pour répondre à trois enjeux forts : la restructuration de nos établissements Chemins d’Espérance, l’intégration de nouvelles structures et la diversification de nos activités. La restructuration de nos établissements Chemins d’Espérance Si les difficultés financières de certaines de nos maisons relèvent d’une conjoncture défavorable marquée par l’inflation et l’impact des revalorisations salariales, pour d’autres les raisons de nos déficits sont plus profondes et interrogent notre organisation. Pour quatre de nos établissements, ce constat, posé fin 2023, nous a menés à repenser l’architecture de nos bâtiments et l’offre proposée au territoire, la problématique relevant essentiellement d’un immobilier mal adapté aux normes actuelles de notre secteur. Cette année 2024 a donc été marquée par la construction de ces quatre nouveaux projets, élaborés de manière itérative avec nos autorités de contrôle et de tarification, avec un objectif de validation en 2025 et l’initialisation de travaux de réhabilitation dès 2026. L’intégration de nouvelles structures dans notre association Cette année a également été marquée par les opérations de rapprochement menées avec deux associations aboutissant à une intégration de leurs établissements au 1er janvier 2025 : la Maison de Retraite Africa et la Maison Saint Jean-Baptiste à Loubeyrat (en page 51). Ces deux intégrations illustrent le dynamisme de Chemins d’Espérance, ouverte aux sollicitations reçues d’autres gestionnaires souhaitant se rapprocher d’un opérateur de plus grande envergure, proche de leurs valeurs, avec un souci d’apporter une solution adaptée aux situations de chacun. C’est également dans ce cadre que Chemins d’Espérance a convenu d’un commun accord avec les congrégations partenaires de mettre un terme à quatre mandats de gestion, concernant les EHPAD de Merici et Maria Consolata à Pau, le Bon Pasteur à Marseille, et la résidence autonomie Eugénie Milleret à Montpellier. Loin de rechercher la croissance à tout prix, notre boussole reste la préservation d’une offre associative de qualité et de proximité, adaptée aux besoins du territoire et coconstruite avec les acteurs locaux, tout en défendant nos valeurs chrétiennes fondatrices. La diversification de nos activités La diversification est un enjeu majeur pour Chemins d’Espérance. Elle est essentielle pour adapter notre accompagnement aux évolutions démographiques, sociétales, réglementaires, environnementales et aux besoins des territoires dans lesquels nous évoluons. Dans ce contexte, notre association se doit d’être résiliente pour rester un acteur pertinent et pourvoyeur de solutions. Cette démarche, qui ne peut se mener qu’en créant du lien avec les autres acteurs locaux dans une logique de réseau, est indispensable pour assoir notre posture de partenaire vis-à-vis des pouvoirs publics. Elle implique une réflexion de fond sur l’adaptation de nos ressources immobilières, humaines et financières pour répondre à ces défis. Comme le précise notre objet statutaire, ajusté à cet effet en juin 2024, nos activités ont vocation à accompagner les personnes vulnérables tout au long de leur vie, pas seulement dans le grand âge. Nous souhaitons ainsi proposer une logique de parcours à nos bénéficiaires et leurs aidants, avec un accompagnement s’adaptant à leurs besoins et envies. C’est dans cette optique que Chemins d’Espérance a multiplié les réponses à divers appels à projets, et obtenu le soutien de nos partenaires financiers sur certaines actions renforçant notre politique d’accompagnement Vis L’Âge. Le développement LA QUALITÉ POUR NOS RÉSIDENTES ET NOS RÉSIDENTS Mélisa Corréa, Directrice du Développement Maison de retraite Africa 30 / Rapport d’activité Chemins d’Espérance
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