Point Commun n°110 - avril 2019

12 ESPRIT D’INITIATIVE L’opération de réhabilitation du bâtiment « VLS 500 », dans le quartier de Villeneuve-les-Salines, a permis d’aboutir à une réalisation inédite en matière de performance énergétique, récompensée par le Trophée Promotelec de la rénovation responsable. Elle préfigure ce qui pourrait être fait à plus grande échelle dans le cadre du projet « La Rochelle Territoire Zéro Carbone ». La réussite de cette réalisation repose à la fois sur des procédés innovants et sur la constitution d’un consortium de partenaires rassemblant l’Université de La Rochelle * et la Plateforme Tipee, des spécialistes de l’énergie, du bâtiment, des industriels et des sociologues. Texte: Maud Parnaudeau • Photos: Julien Chauvet OUVERTURE DE LAMAISON PLURIDISCIPLINAIRE DE SANTÉ Située avenue du 14 juillet, la nouvelle Maison Pluridisciplinaire de Santé de Villeneuve-les-Salines, à La Rochelle, offre aux habitants la possibilité d’une prise en charge globale au plus près de leur lieu de vie. Elle accueille une vingtaine de professionnels : médecins, infirmières, kinésithérapeutes, diététicienne, podologue, orthophonistes, psychologue, sage- femme. Le bâtiment, construit par l’Office Public de l’Habitat de l’Agglomération, est précurseur des transformations qui vont s’opérer dans le quartier ces prochaines années dans le cadre du Programme de Renouvellement Urbain. + www.agglo-larochelle.fr/grands-projets Transition énergétique : l’Office Public de l’Habitat montre l’exemple Denis Rubé, chargé d’opération à l’Office Public de l’Habitat de l’Agglomération « Des locataires associés au bon fonctionnement du chantier » « La réhabilitation de ce bâtiment de 64 logements, à Villeneuve, a porté sur l’aspect thermique mais aussi sur l’intérieur des logements pour améliorer le confort des cuisines, des salles-de-bain et des toilettes. Le fait de mener la réhabilitation sur un bâtiment occupé a été une donnée importante à prendre en compte. Nous avons travaillé avec un bureau d’études sur la meilleure manière d’intégrer les locataires au projet. Une enquête a été réalisée auprès d’eux, par des sociologues, pour définir leurs besoins et une charte a été établie pour les associer au bon fonctionnement du chantier. Travailler dans le cadre d’un consortium nous a permis d’échanger directement avec les industriels sur nos visions, nos contraintes. Nous avons pu confron- ter nos réalités, trouver des solutions à partir des problématiques de chacun. Le recours à des murs en ossature bois en façade a, par exemple, permis de réduire l’impact du chantier pour les locataires. »

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