Point Commun n°126 - juillet > septembre 2023

POUR UNE ALIMENTATION LOCALE ET RESPONSABLE Manger des moules, c’est consommer local et de saison en été, puisque les coquillages sont alors en pleine maturité. Cela entre en résonance avec notre Projet Alimentaire de Territoire (PAT) qui vise à rendre nos consommations plus responsables dans l’intérêt de notre santé, de l’environnement et de la réduction des émissions de carbone. Choisir des produits de proximité issus d’une agriculture durable, lutter contre le gaspillage alimentaire, sensibiliser au « manger mieux » : le Projet se décline en une quarantaine d’actions concrètes. Il est porté par l’Agglomération de La Rochelle et les Communautés de Communes de l’Île de Ré, d’Aunis Sud et Aunis Atlantique. Y participent aussi le Port de pêche de Chef-de-Baie, Bio Nouvelle-Aquitaine, la Chambre d’Agriculture et de nombreux partenaires. + agglo-larochelle.fr/pat 10 000 tonnes de moules sont produites chaque année entre Charron, Fouras et Oléron, environ 8 000 sur bouchots et 2 000 sur filières. Autrefois, la mytiliculture occupait de très petites entreprises familiales. Elles se sont concentrées et on en compte aujourd’hui une centaine en Charente-Maritime, dont une soixantaine sur le territoire de l’Agglomération rochelaise et de Charron. Cela représente environ 300 emplois directs, beaucoup plus d’emplois induits (transporteurs, mécaniciens navals, comptables…). Si l’on ajoute l’ostréiculture, on monte à 300 entreprises et 750 actifs, car on produit également des huîtres, bien sûr, sur notre littoral. Mais ça, c’est une autre histoire ! LES CHIFFRES DU BASSIN MYTILICOLE POINT COMMUN N°126 LE MAG DE L’AGGLO DE LA ROCHELLE 25 locale LE SAVIEZ-VOUS ? La marque « Moules La Charron » existe depuis 1995 pour les moules de bouchots qui proviennent exclusivement de la baie de l’Aiguillon. Seuls les centres d’expédition mytilicoles de Marsilly, Esnandes, Charron et l’Aiguillon-sur-Mer en Vendée ont droit à cette appellation. © AdobeStock

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