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18 LE DOSSIER

L’exigence financière

au service du territoire

Malgré la baisse des dotations de l’État aux collectivités, l’Agglo continue en 2016

à porter des projets d’envergure pour le territoire, à soutenir le développement

de l’économie et de l’emploi et à maintenir la qualité des services rendus aux

habitants grâce à une bonne gestion des deniers publics.

L

a Communauté d’Agglomération a

dû redoubler de vigilance, lors de

l’élaboration de son budget, pour

continuer à jouer son rôle de premier

investisseur local (lire pages suivantes)

sans s’endetter trop fortement, ni aug-

menter les taux d’imposition des en-

treprises et des ménages. En 2016, ses

recettes réelles ont diminué de 1,3 M€,

passant de 156,9 M€ en 2015 à 155,6 M€,

en raison de la diminution de 2,1 M€ des

dotations de l’État. Si elle parvient à limi-

ter la perte de recettes à 1,3M€, c’est grâce

à l’augmentation de ses recettes fiscales

due aux nouvelles constructions, à l’im-

plantation et au développement des en-

treprises sur son territoire, et à l’évolution

des bases d’imposition prévue par la Loi

de finances au niveau national.

Économies sur le

fonctionnement

C’est aussi grâce à une bonne gestion

de ses dépenses de fonctionnement

que l’Agglo peut continuer à remplir ses

missions. La maîtrise s’opère dans tous

les secteurs, essentiellement par une

réduction des dépenses courantes. Ces

mesures lui permettent de conserver

un haut niveau d’autofinancement

global (29,6 M€), même s’il est en légère

diminution par rapport à 2015 (31,6 M€).

Cette capacité d’autofinancement est

essentielle car elle est le moteur des

investissements réalisés pour le territoire,

soit 79,2 M€ en 2016 (contre 66,2 M€ en

2015).

Choix politiques

Enjeu n°1, le soutien à l’économie, à

l’emploi et au désenclavement bénéfi-

cie du budget le plus important en 2016

(39,2 M€). La mobilité (33,6 M€), la ges-

tion des déchets (25,6 M€) et de l’eau

(30,8 M€) bénéficient aussi de dotations

budgétaires significatives afin de main-

tenir une bonne qualité de service aux

habitants et de préserver l’environne-

ment. Les sommes consacrées à l’habi-

tat et à l’aménagement (19,9 M€) restent

elles aussi conséquentes. Elles doivent

permettre de favoriser la qualité de vie,

le vivre ensemble et une répartition équi-

librée et solidaire des logements sur le

territoire. Les équipements culturels, qui

participent au bien-être et à l’attractivi-

té de l’Agglomération, font l’objet d’une

attention particulière (11,4 M€). L’ensei-

gnement supérieur est doté d’une enve-

loppe de 2 M€ afin de continuer à offrir

aux étudiants des conditions de travail

optimales favorisant leur réussite.

DIMINUTION DES DOTATIONS DE L’ÉTAT :

QUEL IMPACT ?

2014

: 24,5 M€ de dotations

2015

: - 2 M€, soit 22,5 M€ de dotations

2016

: - 2,1 M€, soit 20,4 M€ de dotations (estimation)

2017

: - 2,1 M€, soit 18,3 M€ de dotations (estimation)

Diminution cumulée de 2014 à 2017

: 6,2 M€

R

D

D’OÙ PROVIENNENT LES

RECETTES DE L’AGGLO?

Sur 100 € de recettes :

60 € proviennent de la fiscalité

des ménages et des entreprises,

22 € des redevances et produits

des services,

17 € des dotations et subventions,

1 € des recettes diverses.

COMMENT SONT-ELLES

UTILISÉES ?

Pour 100 € de dépenses :

62 € sont consacrés aux politiques

publiques : économie, emploi,

désenclavement, transports, collecte

et valorisation des déchets, eau et

assainissement, aménagement,

équipements culturels…

23 € sont consacrés au financement

des investissements,

8 € sont versés aux communes,

6 € sont consacrés aux dépenses

de structure,

1 € est dédié au remboursement

de la dette.