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Julie Birier, ambassadrice du tri

Le juste tri

22 UNE JOURNÉE AVEC

Julie travaille au service déchets de l’Agglo. Elle y est ambassadrice du tri.

Avec ses 2 collègues, son rôle est de nous expliquer à tous, petits et grands,

pourquoi et comment trier nos déchets. Et, bien sûr, comment les réduire.

Texte : Aline Valdier • Photos : Fred Le Lan

C

’est l’heure du déjeuner à la

cantine de Clavette. Les enfants

s’attablent dans une salle aux

couleurs chaudes, récemment rénovée.

Julie Birier leur explique la nouveauté du

jour : après le dessert, ils répartiront les

restes de leur repas dans trois récipients

aux contenus destinés à trois poubelles

différentes. La première pour les déchets

recyclables, «

par exemple vos pots de

yaourt

»,ditJulie.Ladeuxièmerecueillera

les déchets ménagers, « 

les restes de vos

assiettes, les serviettes en papier

», enfin

une troisième poubelle est prévue pour

les déchets organiques, «

vos trognons

et épluchures de pommes. Ça, c’est

pour le compost

». L’école de Clavette

applique le tri sélectif et, à travers cette

initiative, les enfants apprennent les

gestes qu’ils reproduiront chez eux. Julie

passe de table en table pour donner

plus d’explications. Parmi ces écoliers,

certains ont déjà aperçu l’ambassadrice

du tri lors d’une visite d’Altriane. « 

Ils

aiment savoir ce que deviennent les

déchets recyclables, quels nouveaux

objets on peut fabriquer avec

», note la

jeune femme habituée à s’adresser au

jeune public.

Il n’y a pas d’âge

pour bien trier !

Dans les écoles, elle anime avec ses

collègues des ateliers sur le compostage,

elle aborde aussi la lutte contre le

gaspillage alimentaire : «

Bien ranger

son frigo pour ne rien oublier au fond ;

résister à cette promo de trois paquets de

brioche au lieu de deux si on n’est pas sûr

de tout manger

». La remarque vaut aussi

pour les adultes que Julie rencontre

lorsqu’elle fait des visites de terrain.

Elle rappelle alors les consignes de tri,

revient sur les erreurs courantes, les

intrus des bacs jaunes tels les plastiques

souples. «

Les films alimentaires, les

sacs plastique et autres blisters ne sont

pas recyclés dans l’agglomération

. » Les

chaînes de tri ont leur fléau, ce sont les

cassettes vidéo. «

Elles se cassent, leurs

bandes se déroulent, agglutinent les

objets et ça crée un vrai capharnaüm

».

L’ambassadrice parle aussi des filières de

recyclage, de la réduction des déchets à

la source. «

Notre domaine est très varié,

comme les publics auxquels nous nous

adressons. Aucune journée ne ressemble

à une autre

», assure-t-elle.