

Préservation des centres-
villes et centres-bourgs,
requalification des
parcs commerciaux,
« réenchantement »
du consommateur :
l’Agglomération de
La Rochelle a défini une
stratégie commerciale
pour 2016–2020. David
Lestoux, directeur du
cabinet d’études « Cibles et
Stratégies », accompagne
cette démarche.
Explications.
Texte : Aline Valdier • Photo : Fred Le Lan
Concernant les implantations
commerciales sur notre territoire,
qu’avez-vous d’abord remarqué ?
« J’ai découvert une offre commerciale
particulièrement diversifiée avec beaucoup
d’enseignes différentes, davantage que dans
la plupart des agglomérations de même taille.
Il y a donc du choix mais, en même temps, le
commerce s’avère extrêmement diffus sur le
territoire. Nous ne trouvons pas seulement
ici, d’un côté le commerce de centre-ville et
de centre–bourg, et, de l’autre, le commerce
de périphérie dans les zones commerciales.
Nous avons en plus une troisième catégorie
que j’appelle le commerce de flux, ce sont ces
magasins installés un peu partout le long des
axes de circulation. Or ce commerce de flux a
tendance à s’éloigner des zones d’habitat et
cet éparpillement ajoute aux problèmes de
déplacement ou encore d’accessibilité pour les
personnes âgées ».
26 UN REGARD SUR NOUS
mètres carrés
C’est le seuil minimum
retenu pour une
implantation en parc
commercial. En dessous
de 400 m², les projets
d’ouverture de magasins
sur l'agglomération seront
dirigés vers les centres-
villes, centres-bourgs ou
pôles de quartiers.
L’implantation
des commerces :
un enjeu de territoire