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- Point Commun - juin 2015 - n°95
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flux de déplacement pour dessiner un nouveau
schéma. Cette élaboration passe par des étapes
de consultation des élus et des usagers.
Déjà de grandes lignes tracées
Le futur réseau de bus s’appuiera sur une
armature de six lignes structurantes avec
des bus à haut niveau de service (comme
Illico) reliant rapidement un point à un autre.
Ce type de ligne - Illico le prouve chaque
jour - devient très attractif dès lors qu’on
met moins de temps qu’en voiture à parvenir
à destination. La réalisation de ces lignes en
arrivant de l’Est (Périgny), du Sud (Aytré),
du Nord-Est (Beaulieu) sera accompagnée
de parkings-relais installés en première
couronne. Ces bus vers le centre-ville ne
convergeront pas nécessairement vers la
place de Verdun. D’autres pôles d’échanges
seront préférés selon les trajets, dont celui
de la gare. Outre ces grandes artères formées
par les lignes structurantes, le territoire sera
maillé d’un réseau de lignes complémentaires
irriguant les premières ou répondant à des
flux de déplacements qui ne passent pas par
La Rochelle (par exemple Saint Vivien -
Châtelaillon). La refonte du réseau doit aussi
être l’occasion de le rendre plus simple,
plus lisible avec des repères horaires plus
clairs. Dans quelques semaines, les services
numériques d’information Yélo seront d’ores
et déjà améliorés, on y trouvera notamment
une fonction « calcul d’itinéraires ». Enfin,
l’Agglo travaille sur une nouvelle motorisation
des bus, pour peu à peu diminuer le diesel
au profit de moteurs alternatifs (électriques,
hybrides ou gaz).
Et ailleurs, ça se passe comment ?
Pour mesurer la qualité de son réseau de bus,
La Rochelle l’a comparé avec celui de dix
agglomérations de même taille (autour de
150 000 habitants) et, comme elle, touristiques
(Besançon, Lorient, Vannes, Bayonne, Poitiers...).
Il en résulte qu’avec une moyenne de 39
kilomètres en bus parcouru par an et par
habitant, l’offre à La Rochelle est bien située
parmi les 10 agglos de l’enquête (minimum
23 km/hab/an àVannes, maximum 42 km/hab/an
à Lorient et Poitiers). Le réseau rochelais fait par
contre moins bien en terme de fréquentation :
seulement 1,58 voyage par kilomètre alors que
la moyenne des dix agglomérations s’établit
à 2,40 voyages par km. (Annecy est la plus
fréquentée avec 3,40 voyages/km). On voit donc
que, si le réseau offre une bonne couverture du
territoire, certaines de ses lignes n’attirent que
très peu d’usagers. Trois lignes seulement sur
22, dont bien sûr la ligne Illico, concentrent
50% de la fréquentation des bus. Certains tracés
se révèlent trop tortueux, ils desservent de
nombreux points mais cela augmente fortement
la durée du trajet. Autre point faible des bus
rochelais, le fait qu’ils convergent vers la place
de Verdun. Si c’est avant tout la desserte du
centre-ville de La Rochelle qui est recherchée
par les usagers (70% des flux ont pour origine
ou destination La Rochelle), tous n’ont pas
besoin de passer par Verdun. C’est l’un des
sujets qui est actuellement travaillé dans le
cadre de la refonte du réseau de bus Yélo.
l
* versement qui correspond à 1,7% de la masse salariale
des entreprises de plus de 9 salariés
Le service Isigo
s’étend à toutes
les communes
Isigo, le service de transports à la
demande Yélo pour les personnes
à mobilité réduite, est assuré 7j/7
grâce à des véhicules adaptés (sur
réservation). Il s’agit d’un service de
porte à porte réservé aux personnes
à mobilité réduite en possession
d’une carte d’invalidité d’un taux
supérieur ou égal à 80% ou d’un
agrément accordé sur la base d’un
avis médical. A partir du 1
er
juillet
prochain, le service sera étendu aux
28 communes de l’agglomération.
Permanence téléphonique du lundi
au vendredi de 8h à 12h et de
13h30 à 17h30
www.yelo-larochelle.frRens. : 05 46 43 44 60
www.yelo-larochelle.frBus, vélo, bateau, parc-relais, véhicule
électrique Yélomobile : tous les moyens
sont bons pour ne pas prendre sa voiture