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- Point Commun - juin 2015 - n°95
Cadre de vie
mobilité
L’offre de mobilité Yélo prépare sa mue pour 2017. L’ensemble des services (vélos, bus, bateaux,
voitures électriques et transport à la demande) sont ainsi à l’étude. Avec les mêmes moyens, la
collectivité a l’ambition de faire mieux, de rendre son réseau plus attractif et préférable, le plus
souvent possible, à la voiture individuelle. Première étape : la modernisation du réseau de bus.
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Avec 28 000 voyages
en moyenne par jour, le bus concentre
près de 90% des déplacements Yélo
Le futur réseau de bus
se dessine
>>>
>>> EN BUS
Dans le monde du transport public, le bus
se taille la part du lion. C’est particulièrement vrai dans
l’agglomération rochelaise où il domine très largement
l’offre de mobilité Yélo, occupant à lui seul 89% de la
fréquentation des différents services proposés (les 11%
restant se répartissant entre les vélos, les bateaux, les
véhicules électriques Yélomobile, etc.). L’organisation
du réseau de bus est donc un élément essentiel d’une
politique de mobilité. Un bus bien rempli, ça vaut
mieux pour l’environnement et la fluidité du trafic
qu’une ribambelle de voitures avec une seule personne
dedans aux heures de pointe. L’Agglomération s’est
donc fixé, entre autres objectifs, celui de faire grimper
plus de monde dans le bus d’ici 2025. Pour accroître
sa fréquentation, le transport public doit gagner en
performance et en attractivité, sans coûter plus cher.
Aujourd’hui les budgets sont serrés tant pour la
collectivité que pour les usagers payant leur ticket
ou les entreprises acquittant le versement transport*
(ce sont les trois financeurs du transport public). A
moyens constants, l’Agglo lance le chantier complexe
de préparation d’un nouveau réseau pour 2017.
Pourquoi cette date ?
Parce qu’elle correspond à l’échéance des contrats
signés avec Transdev, la société délégataire qui exploite
les lignes Yélo sur la seconde couronne. Le contrat de
la RTCR, qui prend en charge les autres lignes, arrive
aussi à terme. A cela s’ajoute la prise en compte des dix
communes qui ont rejoint l’Agglo l’an dernier. Certains
raccordements de lignes ont été faits mais il faut intégrer
plus globalement les nouvelles dimensions du territoire.
Celui-ci est d’ailleurs en constante évolution. Depuis la
dernière refonte complète du réseau de bus en 2010,
des quartiers sont nés, des bourgs ont grandi, des zones
sont sur le point de changer de statut, tel le Vieux-Port
de La Rochelle qui doit devenir piéton. Il faut donc tout
remettre à plat, analyser les besoins, l’évolution des
Sur les 22 lignes de bus
du réseau, 3 seulement
concentrent 50%
des déplacements
(les lignes 1, 2 et Illico)
50%